Un coach est celui, contrairement au conseil ou au thérapeute, qui n’a pas d’apprentissage à transmettre ni d’intention pour l’autre. Il est juste « en chemin » avec lui. Comme les attelages d’antan que le mot désigne.
Alors celui qui se dit coach, et qui vend des séances pour « réussir en indépendant », ou celle qui fait de « retrouver un emploi » le contenu de ses animations en groupe de prétendants, de qui, par delà de quoi, sont ils coachs ?
Ils sont coachs de leurs manques propres, c’est un classique désolant : suis je « bonne à rien » se demande intimement celle qui cherche son bon emploi sur le dos de ses clients ; « venez sous ma dépendance » car seul jamais je n’ai appris à grandir, hurle silencieusement celui qui veut réussir son coming out en famille.
Si un coach vous reçoit sans programme et vous donne la parole longuement, qu’il vous offre aussi la sienne, ses manques comme les vôtres, sans vouloir en rien les changer, juste les regarder, retrouver l’éclat et les nuages, comme l’œuvre d’une vie qui continue – nous subissons tous des pertes au long de notre existence, en enfance les plus lourdes, en maturité les plus fortes, et ce, pour mieux garder l’essentiel -, si un coach vous reçoit comme un ciel, embrassez le.
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Ces coachs là se retrouvent dans le mouvement tout aussi naturel et célestiale initié par Les 100 barbares, pour une nouvelle France, des sans plus de mérite que d’être soi. Et ces coachs là sont à suivre dans un espace qui ensemble actuellement se désorganise, celui des flibustiers du lien, aventuriers de la relation libre et tissée serre, de coeur hacker.
D’un espace à l’autre vous pourrez me retrouver : www.flibustiersdulien.fr