Au bord de l’aliénation pour chacun, surgissent, en chaîne humaine, des nouveaux liens salvateurs : en groupe d’accompagnement analytique assumé. Le seul qui pour construire le changement touche aux fondations même de l’être, comme un archéologue le fait : en douceur. En psychodrame analytique parfois : un peu plus chahuté, mais une belle traversée des glaces de chacun !
– Ce n’est pas vrai que je ne veux pas l’admettre ! Tu m’as ôté le mot de la bouche, et ceci me blesse par deux fois : de ta méfiance et de ta prise de pouvoir. Ma mère n’aurait rien à t’envier…
– Toi, c’est mon souffle que tu confisques à me faire taire ce que j’avais à dire à celui dont la mort m’a privée trop tôt : mon père.
– Oui. C’est une querelle entre maman et papa qu’il nous a été donné à voir. Et je vous remercie de nous laisser en marge. Je n’y prendrai plus part…
Ils sont coaches ou superviseurs de managers et ils vivent ainsi, ici et maintenant, en dynamique libre de groupe de supervision de pratiques professionnelles, leurs aliénations singulières :
– Fille de sa mère elle resterait sinon, lorsque ses clients accompagnés qui ont trop souvent le premier et le dernier mot ?
– Responsable de ses équipes, et coupable des moindres erreurs de chacun des équipiers, et de ses propres managers ?
– Fin observateur figé, à l’arrêt dans l’entre-deux ?
Un temps pour chacun ensuite, et après le psychodrame : l’analyse.
– L’une explore sa vraie nature par libre association d’idées, bien plus posée ;
– L’autre trouve en elle-même son meilleur protecteur, père intériorisé, et qu’elle a aussi tout intérêt à ne pas trop écouter ;
– Et lui, enfin, il découvre, du passage, de l’entre-deux, sa propre place au cœur.
En coaching individuel en groupe et en duo d’animateurs : Eva & André.