-Une vague a emporté l’enfant… Comment le dire à sa maman ?
C’est l’énigme déposée là, au creux de notre séance, par le rêve de Katherina. Et elle a évoqué juste avant cette route sinueuse en bord de littoral où se faire peur avec le père.
Comment le dire à maman ?
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– Baisse la tête je te dis !
Elle a dépassé le père en taille depuis longtemps. Et ces mots de soumission lui reviennent du fond de son enfance comme un marteau.
– Je ne peux que baisser la tête humblement, surtout en ce moment où je perds toutes les affaires commerciales que j’entreprends !
Et familière de mon exigence de concret et de vivant elle raconte par le menu les démarches en question.
– Vous êtes excellente en avant-vente ! Pourquoi vous acheter alors que vous leur avez si bien aidé à élaborer leur besoin, et qu’ils sont maîtres alors pour y répondre d’eux mêmes !
Le plus difficile est de savoir ce qui nous manque et les mots pour le dire… Redoublante de l’enfance vous excellez à le faire pour le compte d’autrui. Comme vous le disiez au père à vous faire couper la tête aussi…
Et si au lieu de vendre vos consultants, vous mettiez votre tête à prix ?
– Vendre une journée de Directeur associé conseil au lieu de démultiplier rendez-vous de demandeur ?
Elle a tout saisi. Et prendre le temps d’analyser alors ce qu’elle y laisse profondément d’elle-même en ce coaching réussissant. Ou si elle renonce à réussir et prend sa retraite tout aussi légitime à Caen, avec maman…
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– Ces filles à la chaîne de l’usine de mon père… Qu’est-ce qu’elles étaient belles ! Petites filles, avec mes sœurs, elles ne pouvaient que nous faire rêver, des histoires qui ne devaient pas manquer, avec lui et avec ses frères !
..C’est une grande marée que le coaching au féminin. Cela embrasse l’être et se retire laissant ses dons aux pêcheurs.